LES REVEILS
BIBLIQUES
____________________________
Après
Luther, Calvin et tous les grand Réformateurs l’enthousiasme et la ferveur spirituelle s’assoupirent… Les
chrétiens avaient besoin d’entendre les « trompette du
réveil » !
Au
début du XVI° siècle, Dieu se servit
d’un homme remarquable pour diffuser le message biblique : William
Tyndale. Etudiant à Oxford et à Cambridge, fortement marqué par l’enseignement
de Luther, il traduisit la Bible en I525.
Le Livre pénétra les universités.
Des groupes se formèrent pour étudier et méditer les Ecritures. Tyndale
dû faire face à une violente opposition. Cependant le nombre de ses partisans
augmentait journellement. Arrêté, condamné à la peine capitale, il fut exécuté
sans délai.
Malgré
la répression, le travail de cet homme provoqua un important mouvement de
réveil. Les gens se rassemblaient dans les Eglises pour entendre la Parole de
Dieu.
Au
XVII° siècle, en I624 naquit George
Fox, un homme d’une grande piété. Profondément attristé devant la tiédeur
spirituelle de ses concitoyens. Il aimait la Bible. Rassemblant des auditoires importants, il
établit des communautés : les « amis » auxquels leurs
adversaires par dérision donnèrent le
nom de « quakers » (trembleurs). Cela n’entrava pas le mouvement
spirituel remarquable qu’ils suscitèrent et qui mérite d’être cité. D’autres
mouvements évangéliques eurent à cette époque une influence certaine.
Au
XVIII° l’immoralité la plus grossière
et l’indifférence religieuse totale dominaient largement toutes les classes de
la société. Le clergé ne valait pas mieux que le peuple. Les croyants
minoritaires étaient gagnés par la passivité.
C’est
dans ces sombres circonstances qu’éclata un
vaste réveil spirituel, touchant en priorité le Pays de Galle et l’Angleterre. Griffith Jones
prépara son pays pour la grande œuvre future.
En 1829, quelques étudiants d’Oxford reçurent un appel du Seigneur.
Parmi eux : John et Charles Wesley, bientôt rejoint par George Whitefield.
C’est à Londres, dans les Eglises, que John Wesley commença son ministère. G.
Whitefield, prédicateur remarquable le suivit.
A
Kingswood près de Bristol, du haut d’un tertre, Whitefield annonça l’Evangile à
des mineurs… Ils furent bientôt plus de vingt mille à se presser pour
l’entendre, tandis qu’une émotion profonde et des larmes abondantes
bouleversaient les cœurs. Le Seigneur était là. Bientôt ils prêchèrent dans
tout le pays. Le message était accompagné d’une irrésistible puissance de
l’Esprit. Les foules accouraient s’élevant souvent à plus de dix mille
personnes. Non seulement les hommes les plus bas tombés se convertissaient mais
l’aristocratie étaient aussi profondément touchée. L’opposition se manifestait…
mais l’Evangile triomphait. Le réveil gagnait le Pays de Galle.
Les
prédicateurs se déplaçaient à cheval. Ils annonçaient la parole, dans les
Eglises, dans des usines, dans la nature… Un jour, dans un cimetière, debout
sur une tombe, Wesley proclama la Parole avec une grande puissance. Beaucoup se
convertirent. Ce fut un des plus grands réveils de l’histoire. Ils portèrent le
message en Amérique où se manifesta la même puissance de vie abondante… même
parmi les Indiens.
Il
est impossible de raconter en quelques lignes le puissant et merveilleux
ministère de ces hommes qui, au prix de grandes difficultés et malgré une
opposition parfois violente, firent triompher la cause de Christ au milieu des
ténèbres.
Dans
le cadre de cette brève esquisses, il n’est pas possible non plus de s’arrêter
sur l’histoire édifiante des réveils spirituels qui éclatèrent en Hongrie, en
Pologne et d’autres pays de l’Est et dans les pays scandinaves.
Au
XIX° siècle, en Suisse, un réveil d’une certaine
importance se manifesta autour de César Malan, un homme inébranlable dans la
foi malgré les obstacles. Parmi ceux qui participèrent à la diffusion de
l’Evangile, il faut citer Ami Bost et Félix Neff. Ce dernier fut surnommé
« l’apôtre des Hautes-Alpes » et son ministère de puissance fit
merveille dans ces régions.
Revenons
en Angleterre, terre de réveil par excellence, pour évoquer dans les années
1830, l’œuvre de J.N. Darby. Son remarquable ministère amena à l’Evangile un
grand nombre de personnes. Darby vint à Genève en 1838 et poursuivit son œuvre
dans la cité de Calvin et dans sa région. On lui doit la traduction de la Bible
qui porte son nom.
En
ce courant du XIX° siècle, notons que
l’Espagne s’ouvrit à l’Evangile tandis que
L’Italie
recevait aussi la grâce du salut à
travers le travail d’un éminent chrétien : Le Comte Guicciardini
En
1856, quelques chrétiens décidèrent de se rassembler chaque jour et de prier
avec ferveur pour le retour de l’Esprit. Un puissant réveil fut la réponse
divine à cette intercession. Il éclata dans le Nord de l’Irlande et en
Angleterre. En 1873, deux évangélistes Américains, Moody et Sankey arrivèrent dans ce pays.
Des milliers d’âmes furent sauvées par leur ministère. Ils annoncèrent
l’Evangile à des foules immenses, tant en Amérique qu’au Royaume Uni. A la même
époque, d’autres pays d’Europe furent visiter par l’Esprit Saint. La chute de
l’Empire en France en 1870 ouvrit la porte à l’Evangile.
La
dernière visite de Moody en Angleterre, en 1883, eut une influence remarquable
sur le développement missionnaire en pays païens. Il y eut de nombreux candidats
pour la mission parmi les étudiants. Beaucoup d’entre eux abandonnèrent un bel
avenir terrestre et entrèrent au service
du Seigneur. En 1865, Hudson Taylor fit en Chine un travail extraordinaire – ne manquez pas de lire les édifiantes biographies de ces hommes de Dieu
–
Charles
Spurgeon fut à son tour un serviteur
remarquable. A l’âge de 20 ans, en 1854, il commença à annoncer l’Evangile à
Londres. Quatre ans plus tard, il prêchait devant plus de vingt milles
auditeurs réunis au Palais de Cristal. En 1861, on édifia pour lui une salle
d’Evangélisation qui pouvait contenir près de dix mille personnes. Pendant
trente années, jusqu’à sa mort en 1862,
il proclama le message du salut à des foules toujours renouvelées.
Parmi
les réveils les plus remarquables, il faut noter celui du Pays de Galle en
1904, déjà richement béni en 1859. Evan Roberts, un jeune mineur
profondément attaché à la Parole de Dieu, passait des heures en prière. Mais
rien ne laissait présager que cet homme sans grande éducation, pourrait être
employé pour réveiller des foules.
L’action de l’Esprit Saint commença autour de chez lui. Bientôt son
témoignage atteignit tous le pays. Evan Roberts annonçait dans l’Esprit les
merveilles de Dieu. Des milliers de personnes formaient son auditoire.
Dans
la nuit du 31 Décembre 1900 dans une modeste Ecole Biblique de Topéka
(Etats Unis) lors d’une réunion de prière, animée par Charles F. Parham, Miss Agnès Ozmann,
sous l’action du Saint Esprit parla dans une autre langue… Ce fut une traînée
de poudre qui devait embraser le monde…
Georges Stotts rapporte qu’en Août 1907, le pasteur Baratt introduisit
le mouvement e Pentecôte naissant en Angleterre. Ce réveil eut un grand
retentissement dans le pays de Galle ouvert à l’Evangile, et cela pesa d’un
grand poids sur l’histoire du Pentecôtisme britannique… et français puisque ce
réveil suscita des hommes de Dieu comme G. Jeffreys, S. Wigglesworth, Donald
Gee et Douglas Scott… qui apporta le réveil de Pentecôte en France.
|